Questions fréquentes

Avant la mission

Non. Les volontaires peuvent émettre des choix ou des désirs, mais ils ne postulent pas pour une mission précise. Le choix de la mission sera fait en fonction du candidat, de ses compétences et/ou de son appétence pour un type mission (gestion, éducation…) et de son adéquation avec la mission sur le terrain.

Avoir entre 20 et 35 ans. La fourchette d’âge n’est pas figée dans l’absolu, mais nous tenons à ce que les promotions de volontaires soient relativement homogènes.
Avoir un bac +3 minimum. Rigueur, qualités rédactionnelles, sens de l’organisation sont des qualités très importantes en mission.
Aimer l’aventure et ne pas avoir peur de ‘sortir de sa zone de confort’.
En césure d’études, jeune diplômé, ou année sabbatique professionnelle.
Un bon équilibre psychologique et une bonne santé.
Comprendre et parler un anglais correct.
Être en phase avec les fondamentaux et l’état d’esprit d’Enfants du Mékong. Surtout concernant les questions sur sa vision de la personne humaine et de la vie.

Un formulaire de candidature à remplir + CV et LM.
Un entretien de motivation et discernement avec les responsables du volontariat.
Un entretien avec une psychologue.
Un entretien avec le directeur adjoint d’EdM (adéquation avec l’asso).
Une journée de discernement avec les autres candidats ayant validés les étapes précédentes.
Une semaine de formation à l’issue de laquelle le contrat est signé
Après chaque étape le recrutement peut s’arrêter.

Avoir le sens de l’aventure, la bougeotte et des envies de découvertes !
Un bon sens de l’organisation quand même.
Ne craindre ; ni la boue, ni les moustiques.
Être prêt à goûter les araignées locales, les œufs couvés et autres mets délicats.
Une aisance relationnelle est nécessaire.
Une volonté de s’immerger au cœur d’un peuple au point de l’Aimer totalement.
Rédaction de rapports à la bougie, bugs informatiques ne sont pas un problème,
mais « le charme de la mission ».

Tenir des heures accroupis, porter des tongs, avoir de la patience, ne pas être malade en transports.

Le recrutement des volontaires se base essentiellement sur le savoir être, la capacité d’écoute, la maturité de la personne et de son projet, la motivation. Nous n’attendons pas spécifiquement un diplôme ou une compétence technique particulière.

Ce qui est sur, c’est que vous reviendrez avec de nouvelles compétences: une mission bambou est très responsabilisante. Vous devrez prendre des décisions, travailler avec des acteurs locaux, gérer des projets, utiliser de nouveaux outils (Salesforce…).

L’équipe d’EdM et des intervenants extérieurs pendant la session de formation d’1 semaine, puis votre prédécesseur sur le terrain. De la même façon, vous formerez votre successeur.

Pendant la mission, les volontaires sont en lien avec le responsable du pays de mission ainsi que plusieurs personnes du siège (chargé de pays, responsable RH).

Pendant la mission

Les volontaires partent pour l’ONG et non pour des partenaires. Ils sont donc recrutés, formés et accompagnés par des salariés d’Enfants du Mékong ; au siège en France et dans leur pays de mission.
Le suivi opérationnel se fait par l’équipe du pays (en général : une chargée de pays en France et un responsable pays, expatrié en Asie). C’est à eux que les volontaires rendent compte de leur travail. Les responsables opérationnels aident le volontaire à plonger dans la mission, à comprendre les enjeux, etc. un suivi à distance et sur le terrain régulier est mis en place. D’autre part, un suivi humain et administratif est réalisé par la direction du volontariat. Des appels plusieurs fois par an et une visite terrain est organisée au bout de 6 mois de mission.

Les missions d’EdM nécessitent de s’immerger dans une culture, d’apprendre la langue, de comprendre les enjeux de la mission. L’acclimatation met plusieurs mois. Ainsi, un an est une bonne durée pour que le travail soit efficace et que l’action d’EdM perdure sans être ‘trop’ perturbée par des départs et arrivées de volontaires.

Pour plus d’infos: Missions Courtes

EdM ne propose que très rarement des missions inférieures à un an. Il est arrivé parfois que notre action sur le terrain nécessite que nous ayons besoin de renforts ponctuels (mission d’audit post typhon en 2013), départ inopiné d’un volontaire en cours d’année… Le mieux est donc d’appeler au siège pour discuter des opportunités éventuelles.

Pour plus d’infos: Missions Courtes

Les volontaires qui partent pour une mission de 12 mois minimum sont sous contrat de Volontariat de Solidarité Internationale (VSI). EdM détient un agrément de la part du Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères. Cet agrément atteste qu’EdM a une politique de gestion des volontaires sérieuse et efficace. Le contrat engage donc l’ONG à respecter certaines conditions : former ses volontaires, les suivre sur le terrain, leur confier une fiche de poste complète et ayant un impact réel sur le terrain, les accompagner au retour en France. Mais également prendre en charge les frais de la mission (avion, vie sur place, assurances). Cela engage également le volontaire à honorer sa mission, à respecter les conditions telles que rester sur le terrain pendant la durée de la mission, vivre dans les conditions simples de vie du pays.

Pour plus d’infos sur le statut VSI.

Les volontaires perçoivent une indemnité de subsistance leur permettant de vivre décemment en mission. Cette indemnité permet de vivre au jour le jour, de se nourrir, se déplacer, se loger. L’objectif est que les volontaires n’aient pas à dépenser de leurs deniers personnels pendant l’année, sauf pour des extras.

Le volontaire est engagé par son contrat pendant 13 mois de VSI sur le terrain. Il est un soutien total pour l’association. Il a un engagement moral avec celle-ci et s’engage à trouver des dons pour l’association afin de compenser son coût de mission :
• avant son départ – page de collecte – envoi de dossiers – animation de ses réseaux,
• pendant la mission – envoie de newsletters/photos,
• après la mission – appel au parrainage et soutien d’EdM lors d’évènements.

Le VSI a 25 jours de vacances dans l’année, il peut donc visiter le pays dans lequel il est en mission.

‘Ma mission c’est ma vie /ma vie c’est ma mission’.
Une mission occupe à temps plein un volontaire, il n’y a pas de rythme imposé si ce n’est les congés des étudiants pour les volontaires en charge de foyers par exemple. C’est au volontaire de trouver son rythme dans sa mission et de se dégager des temps de repos.

Non pas d’accompagnement spécifique. EdM n’a pas de mission d’église. En revanche, EDM agissant beaucoup au service de communauté religieuses, diocèses, congrégations, les volontaires peuvent demander sur place d’avoir un accompagnement spirituel.

Pour ceux qui le désirent, Les missions permettent une pratique régulière, paroisse, communauté MEP, communauté saint Jean, paroisses diocésaines… Mais il ne faut pas compter sur une pratique religieuse en français. Les messes seront plutôt en khmer, tagalog ou en anglais.

Il n’y a aucune obligation mais souvent cela est nécessaire quand on est en immersion, pour vivre et partager ce que vit la population qui nous accueille. C’est aussi un signe de respect et d’amitié. L’Asie étant très spirituelle, il serait malvenu de passer à côté de cette partie de la mission qu’est la vie communautaire dans laquelle nos volontaires sont amenés à vivre.